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En Afrique, il est caractéristique de l’homme noir de porter les charges sur la tête. Extrêmement rares sont les autres peuples qui le font si cela ne révèle pas d’une adoption de la pratique.

Zoom in en Côte d’Ivoire où depuis 2011, il existe un nouveau gouvernement qui a promis un meilleur cadre de vie et de belles promesses qui font saliver. Certes, certaines ont été tenues, mais le propos de mon œuvre ici traite de la dureté et de la cherté de la vie qui sévit actuellement sur le territoire Ivoirien. Les plaintes ont remplacé les salamalecs : « Ehh Dieu », « Tout est devenu chère oh », « Y’a pas l’argent dèh ». A travers ces quelques expressions à la sauce locale, je vous immerge dans l’atmosphère inquiétante qui prône chez nos commerçants, nos mères et pères, sœurs et frères qui luttent pour avoir une vie décente.

Pourquoi souffre-t-on dans un pays avec une croissance notable et respectable par des institutions financières dont les dirigeants n’ont jamais fait l’objet d’enquête ? Pourquoi souffre-t-on dans un pays où ce sont les ivoiriens eux-mêmes qui disposent, travail et gèrent leur terre ? Pourquoi souffre-t-on dans un pays où on soutient ceux qui ont des idées d’entreprise et de développement en leur octroyant les crédits ?

Un adage Ivoirien dit : « Découragement n’est pas Ivoirien ». Bien qu’on se revendique cette qualité, il est notable chez l’Africain de toujours prendre sur lui, de toujours supporter comme quand il porte les charges sur la tête. Son super-pouvoir c’est SUPPORTER et TOUT REMETTRE A DIEU ; Il garde toujours un espoir et supporte les problèmes.

Dans l’argot Ivoirien, ALLONS SEULEMENT veut dire : avançons coûte que coûte, continuons, marchons, même si c’est dur.

Côte d'ivoire, 2019